Dans mon processus d’autoédition, je voulais relever un défi : concevoir moi-même la couverture de Fate’s Forbidden Embrace. C’était autant une manière d’entraîner mes compétences qu’une façon d’affirmer que je pouvais donner vie à mon univers sans dépendre du regard d’un autre créateur. Le projet a connu de nombreuses itérations — esquisses abandonnées, pistes réinventées, couleurs réajustées — jusqu’à trouver la composition qui résonnait vraiment avec mon histoire.
Pour cette couverture, je tenais à représenter les symboles essentiels du récit de Keirah et Reyn. La dague, arme centrale du destin de l’héroïne ; la couronne, rappel de la royauté qui pèse sur leurs épaules ; la forêt, les primroses et les touches de magie, qui tissent l’atmosphère mystique du roman. Chaque élément n’est pas décoratif : il appartient à l’histoire et porte une part de ce qui attend les personnages.
Le chemin n’a pas été simple — entre doutes, expérimentations et retouches infinies — mais il a été profondément formateur. Aujourd’hui, je suis fière du résultat : une couverture qui reflète l’âme du roman aussi fidèlement qu’elle reflète mon identité artistique.